En moyenne, les corrompus Chinois cachent leurs méfaits entre 3 et 8 ans ! (2/2)
Ces quelques exemples sont quelque
peu extrêmes, comme le rappel le site internet Souhu, car aujourd’hui (toujours
selon le site), la durée moyenne des actes de corruption des fonctionnaires
véreux serait entre 3 et 8 ans !! De toute évidence, il est impossible de
confirmer ou d’infirmer ces chiffres, tant la toile de la corruption a envahi
et « avalé » les mondes politiques et économiques chinois. De plus,
ces chiffres se basent sur les fonctionnaires chinois qui ont été pris la main
dans le pot de confitures ! Donc non représentatif des véritables
pratiques des fonctionnaires chinois sur l’ensemble du territoire. Les
autorités chinoises évoquent même un raccourcissement de cette période « active »
de corruption !!!
Un professeur de l’Université
Qinghua, Guo Yong, affirme même le contraire : « la durée des actes
de corruption a tendance à s’allonger ; alors qu’elle était de 2 à 3 ans
dans les années 1980 et au début des années 1990, aujourd’hui elle est de 5 à 6
ans » (les propos du professeur ne peuvent porter, eux aussi, que sur les
affaires mises au jour !).
Le journal « 法制日报 » (fazhi ribao, Journal du
système juridique), a lui aussi publié des chiffres analogues à ceux de Guo
Yong : « les fonctionnaires convaincus de corruption, ont agi ainsi
en moyenne 6,3 ans, et la durée la plus longue étant de 14 ans ! ».
Mais aujourd’hui, les affaires de
corruption touchent de plus en plus de hauts fonctionnaires pour des montants
de plus en plus élevés occupant des postes également de plus en plus hauts, les
sommes ainsi détournées vont de plusieurs dizaines de millions de yuan à
plusieurs centaines de millions (sans parler de l’enrichissement souvent
occulte des plus grandes fortunes de Chine, le patron de Guomei en sait quelque
chose !!). L’augmentation des « volumes » (de corruption) s’observe
simplement en regard à la croissance soutenue de l’économie chinoise (les
chiffres, là aussi, sont sujets à caution ! Nous y reviendrons dans un
prochain texte) !
Ce problème de corruption n’est pas
encore perçu comme une question fondamentale par le gouvernement chinois (même
si de temps en temps des fonctionnaires haut placés sont demis de leur fonction ;
toutefois, les mesures prises sont toujours très superficielles !). Donc,
on assiste encore et toujours à ces situations vicieuses : « 边腐边升、越腐越升 »
(être promu tout en corrompant, plus on corrompt plus on s’élève [plus on monte
dans la hiérarchie]) ; c’est bien la (triste) nouvelle expression qui sied
le plus aux fonctionnaires chinois, car non content de se faire acheter (ils
peuvent employer cet argent [ou en partie]pour à leur tour, à acheter d’autres
fonctionnaires [souvenez-vous, les seuls moyens pour grimper dans la hiérarchie
en Chine sont : réseau de relation (guanxi) et enveloppe rouge (hongbao)]) ils
progressent dans la hiérarchie politique (et donc du parti) en assumant parfois
des postes de responsables anticorruption !! [Vous avez dit :
« honteux » ? (Nous pensons la même chose)]
Étant donné que ces fonctionnaires
sont arrêtés de plus en tard, ils acquièrent une « bonne expérience »
dans la dissimulation de biens, pourtant ces pratiques sont connus, de brèves
enquêtes permettraient rapidement de confondre ces profiteurs ! Alors pourquoi
le temps nécessaire pour confondre ces malotrus s’allongent-ils ? Les
sommes importantes détournées servent non seulement à leur entourage, les amis…,
mais aussi à corrompre d’autres fonctionnaires, un cercle vicieux qui n’a pas
fini de « mal tourner » !!
Ajoutons enfin, que dans 95 % des affaires de
corruption, les fonctionnaires indélicats avaient une ou plusieurs
maîtresses !! A vrai dire, aujourd’hui, qu’un haut fonctionnaire chinois
ait une ou plusieurs maîtresse est un secret de polichinelle, même ceux qui ne
sont pas (encore) sous la coupe d’une enquête du parti profite de leur position
pour avoir auprès d’eux de « jeunes demoiselles » !!
Source :
Souhu 搜狐
Wangyoann