Que penser de l’Expo universelle de Shanghai ? (2/2)
Pavillons que nous avons
visités !
Quand est-il maintenant des pavillons que nous avons visités ? Pour être tout à fait clairs, nous n’avons visité que les pavillons français, hollandais, italiens, espagnols et danois (dans cet ordre). He bien, on ne peut pas s’empêcher d’être déçu par notre pavillon France. Après avoir médité sur les peintures présentées à l’entrée du pavillon (nous nous demandons toujours à quoi peuvent-elles bien servir ou bien symbolisées), il faut prendre un escalier mécanique pour arriver en haut du pavillon et commencer la visite. Nous descendons doucement un long couloir qui mène directement jusqu’en bas du pavillon. Notre déception ne provient pas de l’architecture ou du thème du pavillon, non, notre déception vient du vide sidérant dans la présentation de notre pays. Des images défilent sur des écrans, les unes montrent la Tour Eiffel, les autres montrent les rues de Paris, images d’un ennui à mourir, sans compter les publicités des entreprises contributrices au budget de l’expo, dont la plus importante est celle de Louis Vuitton juste avant d’accéder à la sortie ! La dernière impression laissée (voulue ou non ?) aux visiteurs du pavillon est donc celle de cette entreprise de luxe, France = L.V. ; hum, hum. Même les chefs-d’œuvre du quai d’Orsay n’arrivent pas à relever l’insipidité de notre pavillon, car ces chefs-d’œuvre ne sont pas vraiment mis en valeur. Dommage !
Le pavillon hollandais est relativement original. On le parcourt rapidement le long d’un couloir ouvert (les jours de pluie doivent être rafraîchissants) où nous pouvons voir les différents modes de vie « à la hollandaise », notamment par une architecture des maisons d’habitation des plus étrange.
Le pavillon italien est un de ceux que nous avons préférés : grand, riches en pièces présentées au public, c’est surtout grâce à une variété intéressante des spécificités de l’Italie : nourriture (pâtes, vin…), monde du luxe (mode, voiture…), une brève présentation historique en images de l’Italie (églises, philosophie…), et enfin une dernière partie consacrée à la prochaine Exposition universelle qui se tiendra à Milan (ceci peut peut-être expliquer cela), qui font que toutes ces parties donnent du contenu au pavillon italien.
Le pavillon espagnol est une bonne
surprise. L’extérieur en osier est plutôt réussi. Dès qu’on pénètre dans le
pavillon on est accueilli par des images fortes et résonantes de vagues de mer,
suivi peu de temps après par une danse flamenco d’une danseuse placée au
milieu. La visite se termine par un bébé géant installé près de la sortie. Le
pavillon espagnol est simple, mais on en ressort en ayant éprouvé quelque chose,
à l’exact opposé de notre pavillon.
Le pavillon danois est lui aussi un
pavillon petit, mais désespérément vide, il n’y d’exposer quasiment que leur
« trésor national » : qui est présent sur un promontoire dans une
piscine dès l’entrée du pavillon, c’est d’ailleurs le seul objet intéressant à
voir, ainsi que divers thèmes portant sur le mode de vie à la danoise le long
du couloir qui mène au somment du pavillon.
La question finalement que nous
pourrions tenter de répondre est : vaut-il la peine de se rendre à l’Expo universelle
de Shanghai ? Oui, si vous êtes sur place et que vous vous y rendiez un
jour où il n’y a pas trop de monde. Non, si c’est juste pour visiter cette
immense foire ! Nous sommes donc ressortis de l’Exposition avec un sentiment
de gâchis, autant d’argent dépensé pour finalement ne pas y voir grand-chose,
peu d’objets (hormis le pavillon de l’Italie), des files d’attente
interminables ; nous nous ferons une idée un peu plus précise en
septembre, car nous avons en projet une seconde visite de l’Expo, peut-être y
découvrirons-nous de belles surprises et modifierons-nous pas la même occasion notre
jugement. Allez savoir !
Wangyoann